Elizaveta Konovalova


Elizaveta Konovalova

Née 1986 (RU).  
Vit et travaille entre Moscou et Paris. 
Dossier de présentation
La pratique d’Elizaveta Konovalova prend forme dans un va-et-vient entre le travail de terrain et la recherche documentaire. Avec pour point de départ un lieu, un territoire, une surface, Elizaveta tisse de nouvelles connections entre des situations singulières et des contextes historiques et politiques plus vastes. En choisissant souvent de travailler avec de la matière trouvée, visuelle et textuelle, parfois des collections d’objets, elle apporte du contenu documentaire aux formes qu’elle élabore par montage – installations, travaux photographiques et vidéo, livres, interventions site-spécifiques.

Elizaveta Konovalova est née à Moscou en 1986. Elle a étudié à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, à l’atelier de Jean-Luc Vilmouth. Entre 2014 à 2018 elle a poursuivi un doctorat en art auprès de l’université Paris-Sciences-et-Lettres et l’Ecole des Beaux-Arts dans le cadre du programme SACRe. Son projet de recherche s’est construit autour de l’étude d’un territoire singulier, la région de Kaliningrad, une enclave russe située au milieu des pays de l’Europe de l’Est. Elizaveta a soutenu sa thèse en 2018 avec une exposition et une édition réunies sous le même titre : “K”. Le parcours d’Elizaveta Konovalova est ponctué de séjours en résidence en France et à l’étranger parmi lesquelles La Malterie (Lille, France), Frise Künstlerhaus (Hambourg, Allemagne), cen­tre d’art contemporain NAIRS (Scuol, Suisse), centre national d’art contemporain NCCA (Kronstadt, Russie), centre d’art contemporain ZARYA (Vladivostok, Russie), HIAP (Helsinki, Finlande). Elizaveta est lauréate du Prix Talent d’Eau de la Fondation François Schnei­der (2015), du Prix Sciences Po pour l’Art Contemporain (2014), des Prix Bœsner et Coup de Cœur Yvon Lambert lors de l’exposition Jeune Création (2013). Elle a également été finaliste du prix Découverte du Palais de Tokyo (2014) et finaliste du prix SAM pour l’art contemporain (2017).
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